Le doux vent caresse les guirlandes de perles, les grelots cristallins,
Tintinnabule les joyeux sons d’un passé câlin,
Sur les flots du temps, ramène rires, chants et refrains,
D’un temps merveilleux, ce temps de contes de fée enfantins.
Avec les sons du vent, les timbres des harpes de la nature, flottant la brume floue,
La muse sylvestre vibre les milliers de tiges de bambou,
Bruit les feuilles tremblotantes, les murmurantes ondes ensoleillées,
Composant les sereines rhapsodies d’artiste divin doué.
Est ce la musique éolienne ou le chant des nuages bavards,
Dansant les gouttes dorées d’aurore, les traînes perlées de rosée,
Embrassant feuilles tourbillonnantes, branches pendantes, voiles de brouillard,
Qui remplit mon âme des sons de la nature indomptée?
Ou, est ce les tendres berceuses de ma mère,
M’accueillant dans ce monde impermanent,
Parmi chants d’oiseaux, grelots de vent bruissant,
Messages de sérénité dans un monde éphémère?
Musique de la brise à travers branches et feuilles de bambou,
Réminiscente de mes escapades d’enfance dans soirs d’été à plaisir fou,
Carillons de flutes sur sillons de grains d’or, agréablement doux,
Que c’est merveilleux ce temps de puéril casse-cou!
Sur champs d’émeraude, dans l’exquise musique de vent,
Carillonnent les coeurs tendres des muguets de printemps,
Invitant au repos le voyageur las,
Suspendant sa marche fatigante pour se réjouir de la nature à beautés d’apparat.
Voltigeant les dômes de feuillage d’automne à rosée nacrée,
Le rire musical de ma bien-aimée résonne sur sentiers forestiers,
Chasse les pluies et neiges des éléments, déjoue les défis de vie,
Déverse soleil sur mon cœur et âme, sur tournants imprévisibles du destin de vie.
À travers les quatre saisons, ses délices, ses regrets, le vent carillonne,
Mélodies tendres des jours d’été et de printemps agréables,
Élégies mélancoliques des soirées d’automne,
Bourrasques tristes d’hiver dans des nuits interminables.
Cependant, le vent carillonnait joyeusement mon arrivée sur terre,
Demeure fidèle guilleret compagnon de mon voyage humain éphémère,
Il sera le souffle magnanime sous mes ailes pour une précieuse odyssée,
Vers le monde de l’au-delà où règne l' éternelle tranquillité.
Huỳnh Anh Trần-Schroeder
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